LA COURSE
Nous retrouvons Jean et Jacques à leurs essais . La voiture est en bord de piste le moteur tournant au ralenti , ça ronronne comme une tigresse prête à bondir . Jacques s’ installe au volant attendant le signal de départ de Jean . Voilà , c’ est parti, le bolide s’élance sur la piste, et rapidement les vitesses passent , le moteur semble tourner comme une horloge . Le premier virage est passé très vite et le véhicule disparaît de la vue de Jean . Un coup d’ oeil au chrono, un moteur se fait entendre et telle une fusée passe devant notre ami , le chrono est impressionnant et pendant cinq tours ce fut de la folie . Enfin , Jacques s’ arrêta, enleva son casque
___Jean: Comment se comporte la voiture ? As-tu constaté une anomalie ?
__Tout va bien , rien d’ anormal ! Donne -moi le chrono, comment était-ce ?
___Tiens toi bien , au premier tour 297,250 et au dernier 299 et quelques miettes. Si demain tu n’ as pas de problème et que tu roules ainsi ce sera le nirvana.
___ Ce serait la consécration de notre travail. tu sais , dans la ligne droite j’ ai réussi à la monter à un peu plus de 340 et elle n’ a pas bougée, c’ est une réussite. Espérons que demain il n’ y aura pas de problème . Bon , allons nous reposer, demain c’ est le grand jour et nous avons besoin de toutes nos forces
Les voitures sont là, alignées sur la ligne de départ et subissent les contrôles obligatoires , il y en a une quinzaines .
Jean vit des hommes en civil se faire des signes discrets. Il lui sembla que c’ était des policiers , il s’ en réjouit au fond de lui même surtout après les derniers événements .
Il entendit soudain les haut-parleurs demander aux pilotes de rejoindre les voiture ; ce qui signifiait que le départ était dans les cinq minutes et jacques qui n’ arrivait pas . Il décida d’ aller voir et à toute vitesse il se rua aux vestiaires et y trouva un attroupement devant celui de Jacques . Que se passe t-il demanda t-il inquiet , On lui répondit que le pilote Carrey avait été agressé et qu’ il était inconscient dans le vestiaire
__ Jean : Tant pis ! Dites-lui quand il reviendra à lui que la course il ne la perdra pas !
Il se précipita dehors décrochant au passage le casque obligatoire ; il se félicitait d’ avoir conduit quelquefois la voiture pour des essais et de la connaître , il pria le ciel de lui donner la chance . Le starter donne le départ et voilà qu’ il cale . Il actionne le démarreur , sans résultat, encore une fois et le moteur se met en route . Il s’élance , les autres avaient un belle avance . La voilure fit une embardée, mais il rectifia la trajectoire . A l’ entrée du virage le compteur annonçais 320 et le dernier concurrent était devant lui. Il ne décéléra pas , au contraire et dépassa un , deux ,trois, et bien d’ autre comme dans un rêve . Enfin, il aperçut la voiture de tête et la , força encore l’ allure faisant plusieurs tentatives pour doubler , mais il n’ y arrivait pas . La ligne d’ arrivée approchait, c’ est alors que le concurrent fit une embardée l’ obligeant à ralentir , Jean en profita pour le dépasser et foncer en vainqueur vers la ligne d’ arrivée. Il du faire un tour d’ honneur : quand ce fut fait il descendit de la voiture sous les ovations de la foule .
Les premières personnes à le féliciter furent Jubliette et Martine et leurs parents ainsi que Jacques surpris de ce que venait de faire son ami . Il avait la tête bandée et tenait Martine tendrement enlacé; puis ce fut les journalistes et la foule
Quand il put se libérer de cette cohue il fit plus ample connaissance des époux Girardely. Il profita de cette rencontre pour faire sa demande en mariage qui fut aussitôt acceptée, ainsi que celle de Jacques qui se sentait galvanisé par la détermination de Jean .
Ce fut Monsieur Girardely qui fit le point . Il raconta l’ entretien de ses filles que nous connaissons et indiqua:
Sachant que quelqu’un cherchait à saboter votre travail, d’ après ce que m’ avait dit mes filles , j’ ai aussitôt prévenu un de mes amis de la police judiciaire, il m’ a dit:<< On va les coincer sur l’ aire de départ !>> et il ne s’ est pas trompé . Les saboteurs ayant assommé Jacques , ils s’ apprêtaient à l’ achever quand nous sommes arrivés. Ils ont tenté de s’ enfuir en tirant sur les policiers , mais ils ont été abattus . Il s’ agissait de Hildebert coureur automobile et de ses complices surnommés Bob et Jack, ils sont morts tous les trois
___Paix à leurs âmes dit Jean
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